La femme qui désire allaiter son enfant aurait avantage à conserver les bonnes habitudes alimentaires qu'elle a acquise au cours de la grossesse. Comme ses besoins énergétiques sont alors légèrement plus élevés qu'au cours des derniers mois de la grossesse, elle doit continuer à bien se nourrir, même si elle désire retrouver sa taille le plus rapidement possible.
À ce chapitre, on a constaté que la femme qui allaitait revenait plus vite que les autres à son poids d'avant la grossesse puisqu'elle utilisait les réserves accumulées pour la production de lait. Il lui est fortement déconseillé de suivre un régime amaigrissant. La nature l'aidera à retrouver sa taille puisque les besoins énergétiques pour allaiter sont énormes et graduellement, elle retrouvera son poids.
Côté alimentation, les points importants à observer restent, comme pour nous tous, la variété, l'équilibre et la modération. Aucun aliment n'est interdit s'il est consommé en quantité raisonnable. Une particularité : les besoins en liquide de la femme qui allaite sont énormes à cause des pertes dues aux sécrétions lactées. Il lui faut donc augmenter la consommation de liquide et principalement de lait. Trois à quatre verres par jour sont suffisants pour combler ses besoins. Rappelons que le lait est une excellente source de calcium et de vitamine D, tous deux essentiels à la formation des os du bébé.
Pour ne pas surexciter bébé ni l'empêcher de dormir, la maman doit faire preuve de modération en ce qui a trait aux stimulants tels le café, le thé et l'alcool. Elle favorise plutôt les boissons à base de céréales et les tisanes.
Par ailleurs, la femme qui allaite doit toujours avoir un apport suffisant en fer afin de s'assurer que tous les tissus du nourrisson sont bien oxygénés. Une alimentation riche en abats, en viandes rouges et blanches et en légumineuses l'aidera à se construire de bonnes réserves. Pour combler ses besoins en vitamine C, la femme qui allaite doit prendre deux portions d'agrumes ou leur jus par jour.
Elle doit éviter les aliments susceptibles de troubler sa digestion ainsi que celle de son enfant : fritures, aliments trop gras ou trop sucrés. Si les mets très épicés font partie de son alimentation habituelle, elle n'est pas tenue de s'en priver complètement. Bien qu'ils puissent modifier le goût du lait, bébé s'y habituera sans doute. En revanche, celle qui prend des médicaments doit se renseigner auprès de son médecin sur leurs effets, car ils pourraient être transmis au bébé par le lait. Il est évidemment recommandé de s'abstenir de fumer durant cette période.
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