Tous les enfants sans exception méritent d'être aimés et respectés, peu importe leur poids et leur taille. Ils ont tous le droit de se sentir bien dans leur peau. Or, dans une société obsédée par la minceur, cela peut représenter un défi de taille quand on est jeune et obèse.
Pour les jeunes qui cherchent à obtenir des résultats rapides à leur problème d'embonpoint, les cures d'amaigrissement offrent souvent un attrait irrésistible. Il va sans dire qu'en raison de ses besoins énergétiques particulièrement élevés, aucun enfant (sauf cas extrêmes) ne devrait être soumis à des restrictions alimentaires. Ces dernières nuisent à l'apprentissage, à la concentration et à la réussite scolaire.
À cela viennent se greffer les problèmes du ralentissement de la croissance et la prédisposition à l'anorexie nerveuse et à la boulimie. Certains adolescents s'imposent eux-mêmes des privations qui les mènent à des carences nutritionnelles et à l'échec. Ils sautent des repas ou rayent sans discernement de leur menu des aliments essentiels à leur croissance.
La priorité à la croissance Les jeunes, comme tout organisme en pleine croissance, ont besoin de carburant. Et c'est une saine alimentation qui leur fournira le meilleur. Il est donc important de comprendre que perdre du poids n'a pas du tout la même signification chez un enfant ou un adolescent que chez un adulte. Par exemple, il suffit qu'un enfant grandisse de trois centimètres pour qu'il perde automatiquement deux ou trois kilos. En fait, c'est pourquoi son plan alimentaire doit être judicieusement conçu en vue de lui permettre de se débarrasser de son poids superflu sans risque de nuire à la croissance ou à ses besoins en énergie.
Les diététistes/nutritionnistes qui élaborent des plans alimentaires pour les jeunes prennent en considération plusieurs facteurs, dont leurs goûts, leurs horaires et leurs habitudes. Il ne s'agit pas de se priver. La situation doit être cernée dans son ensemble par des spécialistes, avec l'entière collaboration des parents.
Il va sans dire que lorsqu'un jeune est suivi, toute la famille est sensibilisée à la question. Tous mangent les mêmes aliments mais les portions varient. Il faut encourager le jeune à se servir différemment. On peut, par exemple, acheter des yogourts individuels plutôt qu'un gros gâteau. Surveiller l'alimentation d'un enfant à la maison, c'est l'occasion rêvée d'adopter soi-même de nouvelles habitudes alimentaires
Un entourage positif
Il n'y a ni bons ni mauvais aliments. Il y a seulement des aliments que l'on peut consommer plus ou moins souvent. Sous aucun prétexte, les aliments ne doivent servir à récompenser ou à punir, car l'enfant pourrait avoir tendance à confondre le sentiment de réconfort que lui procure la nourriture avec le véritable besoin de satisfaire sa faim. Il doit apprendre à identifier clairement la faim afin de mieux la maîtriser. Ce à quoi il parviendra, au moment de la collation notamment, en faisant de bons choix.
Les enfants aiment manger souvent. Ainsi, ils mangent moins et plus lentement au repas suivant. Il n'est donc pas question d'annuler les collations d'un enfant qui a des problèmes de poids. Il faut simplement l'encourager à opter pour des fruits ou un verre de lait plutôt que pour une tablette de chocolat. Par ailleurs, un enfant ne doit jamais se sentir privé ni, surtout, différent des autres. À l'occasion d'un anniversaire, il aura droit à sa part de gâteau comme tout le monde. Sinon, frustré, il risque d'en manger en cachette.
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